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L’efficacité énergétique dans les transports

Les transports représentent le second secteur d’activité en termes de consommation d’énergie finale et sont responsables de plus du quart des émissions de gaz à effet de serre (Ministère du Développement Durable). Le problème est particulièrement prégnant en ville où vit la majorité de la population, qui y est confrontée à une forte pollution atmosphérique. Celle-ci est davantage liée à l’accroissement du trafic automobile qu’aux activités industrielles (Ademe). Pour s’attaquer au problème, les gouvernements européens ciblent autant le transport à usage privé que le transport public, soutenus en cela par divers programmes communautaires.


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Quelles solutions pour diminuer l’impact de la pollution par les transports ?

Pour diminuer la consommation énergétique des transports, les municipalités favorisent le développement de solutions innovantes visant à inciter les citadins à ne plus utiliser leur voiture. Le modèle actuel du recours à l’automobile en ville atteint en effet ses limites : une voiture est garée, donc inutile, en moyenne 90 % du temps alors que son stationnement nécessite une place moyenne de 10 m2 et oblige d’autres véhicules à circuler à la recherche d’une place. Ces constats poussent à penser l’automobile autrement, particulièrement en période de crise. L’Observatoire de la mobilité de 2014 révèle en effet que 47% des Français ont diminué leurs déplacements en ville. Cette tendance se matérialise par le développement du covoiturage, plébiscité par les particuliers (cf. le succès d’un Blablacar) mais aussi par les entreprises, et de l’auto-partage avec des systèmes de location de voiture de courte durée comme Autolib’ à Paris.

Néanmoins, ces nouvelles formes de transports publics, ou du moins déprivatisés, sont encore loin de pouvoir détrôner la voiture privative, qui possède une forte symbolique sociale et économique. Dans une optique environnementale, la voiture commence elle aussi à se transformer. Les grands constructeurs introduisent massivement le numérique dans l’automobile, ce qui lui permet de s’intégrer dans la ville intelligente en tant qu’objet connecté. Elle peut ainsi optimiser ses trajets, grâce aux outils technologiques calculant les distances et informant le conducteur en temps réel des travaux et ralentissements. Par ailleurs, le véhicule électrique se développe, au bénéfice de l’environnement, mais aussi de l’énergie. Grâce au vehicle to grid (V2G), chaque voiture électrique peut être utilisée comme une capacité de stockage mobile. Pour un parc d’un million de voitures électriques, sachant que le gouvernement français en prévoit le double en 2020, la capacité de stockage pourrait atteindre 10 GWh.

Les mesures de l’Union Européenne pour atteindre les objectifs d’efficacité énergétique dans les transports

Afin d’atteindre les objectifs d’efficacité énergétique ambitieux qu’elle s’est fixés, l’UE met en place de nombreux programmes destinés à appuyer les démarches des collectivités. En plus des initiatives liées au développement des villes intelligentes, l’Union Européenne a notamment lancé un programme « Voitures vertes ».

Parmi d’autres projets, Green eMotion a été lancé en 2011 pour une durée de quatre ans. Il est fondé sur l’échange et la comparaison des différentes initiatives nationales ou locales des Etats-membres. Il doit ainsi rassembler l’expérience accumulée par les participants dans le domaine des voitures,  bus,  deux-roues à entraînement électrique ou dotés de moteurs hybrides et permettre de tester toutes sortes d’aspects, qu’il s’agisse de la recharge en courant continu ou du système de paiement par exemple. A terme, un corpus de normes intégrées permettra le déploiement des solutions d’électromobilité à travers toute l’Europe. Ce projet comprend également l’installation de 10 000 points de recharge dans huit régions pilotes.

Parallèlement, OpEneR (Optimal Energy Consumption and Recovery) est un projet de recherche phare, mis en place par la Commission Européenne pour faire baisser la consommation d’énergie des véhicules électriques. Doté d’un budget total de 7,7 millions d’euros, il regroupe six partenaires privés européens tels PSA Peugeot-Citröen en France ou le Centre de recherche en informatique de Karlsruhe en Allemagne.

Les projets de recherche européens ne se limitent pas à la voiture électrique, d’autres programmes ont été mis en place pour répondre au défi de la mobilité individuelle et du fret : le projet GINA pour les péages, SINAFE pour le transport fluvial, GIANT2 pour le transport aérien. Le transport ferroviaire constitue lui aussi une priorité, notamment dans le fret commercial.